Un homme à genoux, Un uomo in ginocchio, Damiano Damiani, 1979


   

J’ai souvent commenté ici les films de Damiano Damiani. Celui-ci est un peu le prince du poliziottesco. Et c’est d’ailleurs un des rares spécialistes de ce genre de film noir typiquement italien qui échappa à la censure quasi systématique des distributeurs français qui n’aimaient pas cette veine qui pourtant s’exportait très bien aux Etats-Unis, comme en Allemagne, en Espagne ou en Angleterre. Les raisons des cette désaffection sont essentiellement politiques, le poliziottesco avait la réputation d’être un peu fasciste, de promouvoir l’autodéfense face au laxisme des autorités. C’est une perception complètement erronée, car si on repère assez facilement des poliziotteschi qui sont très marqué à gauche dans le fait qu’ils dénoncent la collusion entre le capitalisme et la mafia, le contexte social et politique des années soixante-dix explique largement la perception de la violence de la société italienne par ses réalisateurs. Il y a pourtant eu beaucoup de très bons réalisateurs italiens qui ont donné leurs lettres de noblesse à ce genre en prise directe sur la société. Damiani, outre qu’il construit ses mises en scène de manière solide et vigoureuse, a le plus souvent des scénarios très fortement structurés auxquels il participe souvent. Ici il fait équipe avec Nicola Badaluco, scénariste réputé qui travailla aussi bien avec Luchino Visconti qu’avec Elio Petri, René Clément ou Mauro Bolognini. C’est un film de mafia, tourné en Sicile, sur place donc. Damiani a été un précurseur avec Elio Petri des films sur la mafia sicilienne, mais chez lui, la dénonciation ne tourne pas comme chez Petri à la complaisance. Les films de Damiani sont très pessimistes, mais c’est aussi le cas de nombreux autres poliziotteschi. Celui-ci l’est peut-être encore plus que d’ordinaire. On est maintenant à la fin des années soixante-dix, et si le danger d’un chaos général a été écarté, la sauvagerie de la mafia a augmenté d’un cran, au point que le clan des Corleonais vont défier directement l’Etat. Mais si le cinéma de Damiano est un réquisitoire contre la mafia sicilienne, il n’est pas une leçon de morale. Ce qui l’intéresse est plutôt les conséquences du crime organisé sur la décomposition des valeurs humaines. 

Sebastiano tente de faire comprendre à Nino que la mafia a mis un contrat sur sa tête 

Nino Peralta est un ancien voleur de voitures qui sort de prison. Il vit assez pauvrement avec sa femme et ses deux enfants. Sa fille est assez malade et a besoin de soins. Avec l’argent qu’il a gagné en volant, il a pu cependant s’acheter un petit kiosque où il vend des cafés et des boissons. Il est assisté par son ami Sebastiano. Mais un jour celui-ci annonce qu’il y a un contrat que la mafia a mis sur sa tête. Nino qui s’est rangé, n’y croit pas. Sebastiano et son propre fils pointe les allers-venues d’un individu qui serait un tueur à gages nommé Platamonte que Sebastiano aurait connu en prison. Mais les choses se précisent quand non loin de son stand, des meurtres sont commis. Il semble que ces meurtres soient liés à l’enlèvement de la femme d’un avocat pour obtenir une rançon. Celle-ci aurait été libérée par les hommes d’une bande rivale et les gardiens de la prisonnière ont été abattus par Platamonte. Comme Nino travaille juste en face des lieux où la femme était retenue, la police l’interroge, sans suite. Mais Sebastiano continue à mettre Nino en garde. Nino va essayer d’obtenir des renseignements sur cette histoire. Il va demander des informations à son ancien receleur de voitures pour qui il travaillait. Mais celui-ci se défile. Nino va essayer aussi de rencontrer un homme qui se cache chez lui. Celui-ci est méfiant et ses fils le reçoivent en le menaçant avec des revolvers, et qui lui confisquent le sien. Mais alors que Nino s’en va, cet homme qui voulait fuir va être abattu dans un taxi qu’il venait de commander.

Nino rencontre le prétendu tueur à gages 

Sebastiano et Nino en conclut qu’il y a une liste de témoins plus ou moins directs du règlement de compte et que Nino en fait partie. Il serait le huitième et dernier de la liste. Nino se débrouille pour retrouver Platamonte, pensant que celui-ci va chercher à le tuer. Il va le secouer, mais Platamonte prétend qu’en réalité il cherche à l’aider et lui propose de l’épargner à condition qu’il lui donne 2 millions de lires[1]. Nino ne les a pas. Platamonte l’amène ensuite avec lui pour le faire assisté au meurtre d’un individu qui aurait été lié au règlement de comptes qui a mis Nino dans l’embarras, à cause d’une tasse de café qui venait de chez lui et que la police a retrouvée sur les lieux où la femme était détenue. Nino va voir son ancien receleur de voitures volées pour se faire prêter de l’argent, mais celui-ci ne veut rien savoir et, lui dit qu’il donnera l’argent que s’il lui ramène des voitures volées. Nino se décide alors à vendre le kiosque qu’il tient et qui est au nom de sa femme. L’acheteur est en réalité un homme de paille d’un patron de la mafia, Fabbricante. Mais cet argent ne suffit pas, en effet alors qu’il doit le donner à Platamonte, celui-lui-ci lui envoie sa femme qui récupère l’argent pendant qu’il s’introduit chez lui. Nino rentre et se retrouve confronté à Platamonte qui s’enfuit. Il a été dépouillé de son argent, sans compensation. Peu après, c’est Sebastiano qui est assassiné. A son enterrement, Nino est emmené par des hommes de Fabbricante qu’il va rencontrer. Celui-ci lui explique que Platamonte l’a roulé, et qu’il va falloir que Nino s’en débarrasse. En échange, il abandonne l’idée de le mettre sur sa liste noire. Nino est obligé de faire allégeance à Fabbricante en se mettant à genoux et en embrassant sa bague. Nino va retrouver Platamonte, mais entre temps il va tuer Fabbricante. Nino et Platamonte doivent faire alliance et enterrer Fabbricante, mais Platamonte est peureux et tente de dénoncer Nino. Après une bagarre, et par accident, Nino tue Platamonte. 


Lucia demande à Nino de ne pas se mêler 

Le scénario a été écrit par Damiani, en collaboration avec Nicola Badalucco. Celui-ci n’est pas n’importe qui, il a travaillé avec Visconti, Bolognini, et même avec René Clément. C’est un sicilien, et avec Damiani, il a justement exploré la Sicile dans ce qu’elle a de pire, c’est-à-dire la Mafia. Un peu plus tard il écrira les premiers épisodes de La piovra, cette série télévisée qui connut un énorme succès en Italie, mais aussi dans le monde entier, série dont la première saison a été réalisée par Damiani lui-même. Mais il s’agit ici de la Mafia de la fin des années soixante-dix, c’est-à-dire, d’une organisation criminelle qui d’un certain point de vue remplaçait l’État. C’était l’époque des Corléonais, quand Toto Riina pensait pouvoir mettre l’État central à genoux. Il échouera, et la Sicile deviendra après une longue période de meurtres et de troubles, un peu plus paisible. Ce qui ne veut pas dire que la Mafia ait disparu, mais qu’elle s’est faite plus discrète, et plus parcimonieuse d’assassinats intempestifs. Je crois que pour comprendre ce film, il faut aimer la Sicile et la connaitre un peu. Le scénario est assez linéaire, mais incroyablement dense. Toute l’histoire est vue du coté des petites mains de la criminalité, les pontes de la mafia, restant dans l’ombre, comme leurs motivations aussi. Cette approche va conditionner comme on va le voir la mise en scèbe proprement dite.  

Il tente d’obtenir des informations auprès d’un receleur de voitures pour lequel il travaillait 

Nino Peralta est un voleur qui veut se ranger, c’est un vieux thème du film noir, avec sa femme aimante et compréhensive et ses enfants. Mais ici ce n’est pas le passé qui se rappelle à lui, c’est plutôt le présent qui l’absorbe et le tue. Il paye son racketteur régulièrement, même si c’est difficile. Il a besoin d’argent pourtant pour soigner sa fille. Jusqu’à ce que le hasard le pousse à replonger dans l’illégalité. Il a été par le passé un besogneux du crime, un petit voleur, et son ami Sebastiano est un pickpocket assez peu dégourdi qui vivote comme il peut. Nous sommes à Palerme, la Mafia est partout, elle existe comme une sorte de bureaucratie, une nébuleuse qu’on ne sait pas par quel côté prendre. Elle décide de punir ceux qui lui nuisent ou qui pourrait lui nuire, sans qu’on sache pourquoi. C’est un univers proprement kafkaïen. Le sort de Nino est d’autant plus difficile qu’il est aussi soupçonné par la police à cause de son passé. Il n’a pas d’autre recours que de s’en sortir tout seul. Le danger est partout. Il a bien repéré le tueur à gages qu’on a envoyé pour faire le ménage, mais celui-ci est glissant comme une savonnette. Du reste celui-ci a peur, il est coincé, entre ses commanditaires, et Nino. On suppose qu’il n’est guère payé pour sa sinistre besogne, il vit d’ailleurs misérablement dans son village et rêve de pouvoir s’en aller.  


La police l’interroge sur les meurtres qui ont eu lieu non loin de son stand de marchand de café 

On est donc du coté des prolétaires du crime, des gagne-petit sur lesquels la Mafia fait son beurre. Autrement dit, elle vit de la misère des autres, et quand un clan fait un coup fumant en enlevant la femme d’un avocat important, il va se heurter à un autre clan qui a flairé la bonne affaire. Chacun essaie de se tirer d’affaire, et pour cela oublie la logique de la solidarité. Même Sebastiano qui soutient Nino, va se révéler ambigu. C’est pour cette raison que Nino ne peut compter que sur sa famille, sa femme et ses enfants. Lucia l’accompagnera d’ailleurs lorsqu’il va voler une voiture pour tenter de payer Platamonte. On verra également Lasciante qui est menacé lui aussi, ne faire confiance qu’à ses fils qui sont armés, mais ça ne suffira pas pour déjouer les pièges des hommes de Fabbricante. La famille n’est pas présentée comme un modèle, un idéal, mais plutôt comme une nécessité de survie. Nino va sonner la révolte, il sait qu’il ne sen tirera pas en prêtant allégeance à Fabbricante, car celui-ci lui demandera encore et toujours de nouveaux services qu’il ne pourra pas lui refuser. Il va donc tuer Fabbricante, pensant que cela amènera Platamonte à s’unir avec lui, mais ce dernier est bien trop peureux. La fin laisse entendre que Nino aura du mal à s’en tirer par la suite, il y a tout de même un espoir dans la révolte de Nino. C’est donc moins pessimiste qu’on a pu le dire dans les différentes critiques sur ce film. Du reste la suite de l’histoire montrera que la Mafia, si elle n’a jamais cessé d’exister, s’est calmée après l’épisode de la domination des Corléonais, à la fois parce que l’État a travaillé pour cela, mais aussi parce que les Siciliens eux-mêmes ont fait preuve de courage en manifestant contre son pouvoir.

Les fils de l’avocat sont méfiants 

Le scénario s’attache à présenter le quotidien de la Mafia qui n’a rien de glamour ou d’héroïque. C’est une Mafia au raz du sol, qui vit essentiellement de la pauvreté et qui, clairement, bloque les possibilités de développement de l’ile. C’est filmé à Palerme dans des décors naturels et Damiani, comme c’est presque toujours la règle dans le poliziottesco, filme à même la rue. Ce Palerme là n’a rien de touristique, mais il dégage cependant une certaine poésie. L’ensemble est sublimé par la superbe photo d’Ennio Guarnieri qui a tourné très souvent d’ailleurs avec Bolognini, notamment l’excellent Metello. Il avait cette capacité de saisir la lumière et de lui donner une patine un peu diaphane.   

Sebastiano et Nino vont coucher à l’asile de nuit par précaution 

Cette esthétique accompagne une mise en scène rigoureuse, bien rythmée. Damiani saisi le vieil appartement où habite la famille de Nino, dans une forme de nostalgie de ce que pourrait être la Sicile. Il passe une longue séquence, lors de la première rencontre entre Fabbricante et Nino, à saisir l’architecture des lieux, il s’agit d’un vieil immeuble dont les restes des peintures murales annoncent la beauté et la valeur historique. Mais Fabbricante veut le raser pour spéculer sur la valeur du terrain et construire un immeuble de huit étages. Cette volonté qu’affirme Fabbricante face à Nino, montre qu’il ne respecte rien et que sa cupidité le rend imperméable à la beauté des choses. C’est la position de Damiani qui a beaucoup tourné en Sicile, et aussi celle de Nicola Badalucco. La Sicile est un endroit merveilleux, malheureusement défigurée par les exactions de la Mafia qui en nie sa fabuleuse histoire.   

Sebastiano indique où Nino peut trouver Platamonte 

La mise en scène de Damiani est également très attentive à la lumière de l’appartement qu’occupe, la famille de Nino. C’est un lieu chaleureux, malgré l’évidente pauvreté, et cela montre que cette famille a une grande dignité. C’est pourquoi Damiani va filmer les lieux en donnant de la profondeur de champ à l’image. Il a un sens de l’espace très sûr, et ça se voit dans les scènes de rue, filmées à la grue. Dès le début on voit une foule assez compacte qui déambule sur un marché, puis, peu à peu Nino et Sebastiano vont émerger de cette foule pour signifier qu’on va rentrer de plain-pied dans l’histoire. Il donne aussi du volume au village de Platamonte, perché sur les hauteurs de Palerme qui s’aperçoit à travers la brume dans le lointain. Il insiste sur les pierres, la dureté de l’environnement, et sa solitude.    

Nino secoue Platamonte 

Mais c’est un poliziottesco, et donc il va y avoir des scènes d’action. En vérité Damiani les regarde de loin. Quand on voit Platamonte qui tue deux des geôliers de la femme de l’avocat, on est légèrement en dehors, on la voit par les yeux d’un membre de l’autre gang qui tente de se faire oublier. On ne verra pas non plus l’assassinat de Fabbricante par Nino. On en verra seulement le résultat plus tard dans le coffre de sa voiture, et cette pudeur n’est pas seulement là pour ménager le suspense. Elle met la violence et les meurtres à distance comme si le but était de la dévaloriser comme quelque chose d’obscène. Le meurtre d’un des derniers témoins qui justement a vu Platamonte, est lui aussi vu de très loin, non seulement il y a de la distance, mais c’est filmé aussi à travers le parebrise de la voiture dans laquelle Platamonte et Nino sont enfermés. Tous les meurtres sont escamotés, Nino verra Lasciante mort, mais pas se faire tuer dans le faux taxi que celui-ci a malheureusement pris pour tenter de s’échapper. 

De loin, Nino assiste à un nouveau meurtre 

L’ensemble est bien rythmé, malgré une durée de près de deux heures. Il n’y a aucune longueur, pas de répétition. Damiani utilise un format assez large, 1,85 :1, qui lui permet de tourner des panoramiques très précis, notamment quand il s’agit de saisir des croisements de rues et d’avenues qui donnent une idée d’incertitude à Nino. 

Platamonte propose d’aider Nino contre une forte somme d’argent 

L’interprétation est excellente, Damiani est un très bon directeur d’acteurs. En tête Giuliano Gemma. Il était d’abord très content qu’on veuille l’engager pour le rôle de Nino, en effet, il était trop souvent cantonné dans rôles assez plats dans des westerns spaghetti ou dans des peplums, ce qui permettait de mettre en scène son physique de culturiste. Il s’est très bien entendu avec Damiani, et d’ailleurs il tournera un autre film avec lui, L’avvertimento. Je crois que c’est son meilleur rôle. Il est très bon, passant très bien de l’accablement à la colère envers la Mafia, mais aussi à une sorte de tendresse bourrue envers sa famille. On retrouve Eleonora Giorgi dans le rôle de Lucia, sa femme fidèle. Son visage de blonde aux yeux bleus pourrait laisser croire qu’elle est sicilienne, alors qu’elle a des origines anglaises et hongroises, j’en ai connu quelques-unes qui lui ressemblaient. Trop souvent elle a été abonnée à des rôles semi-érotique où son physique faisait la différence. Mais ici elle est parfaite dans le rôle d’une mère angoissée qui ne se trouve guère d’avenir.  

Le receleur de voitures volées lui donnera de l’argent s’il lui amène des voitures 

Michele Placido sera Platamonte, le tueur énigmatique, il en rajoute parfois un peu trop. Mais son rôle est difficile puisqu’en effet il doit d’abord dissimuler qu’il est un tueur à, gages, puis ensuite se montrer à la fois dur pour faire chanter Nino, et enfin pleurnichard lorsqu’il réclame qu’on le laisse vivre. C’est un acteur qui a fait l’essentiel de sa carrière dans les films de mafia, et qui réalisera quelques bons poliziotteschi !  Par contre il n’y a rien à redire sur la prestation de Tano Cimarosa dans le rôle de Sebastiano. Il est parfait, d’un naturel époustouflant. Sicilien d’origine, c’était un ami personnel de Damiani qui, chaque fois qu’il le pouvait lui trouvait un rôle dans ses films. Mais son physique ne lui permettait pas trop de varier ses prestations, très petit de taille, le visage buriné, il finit tout de même par diriger quelques films. Dans des rôles moins importants, on retrouvera Ettore Mani qui incarne ici Fabbricante, ou encore Lucio Catenacci dans le rôle du commissaire qui prend un peu sous son aile Nino qu’il avait pourtant envoyé en prison. 

Tandis que Nino attend Platamonte, celui-ci s’est introduit chez lui 

On l’a compris, c’est un excellent poliziottesco, non seulement à cause de l’intelligence du scénario mais aussi pour une mise en scène sobre et percutante. En matière de poliziottesco, c’est sans doute ce qu’on a fait de meilleur. Malheureusement à sa sortie, le film n’eut guère de succès, ni en Italie, ni à l’étranger. Sans doute parce que la vague de ce sous-genre était un peu passée. 

Peu de monde à l’enterrement de Sebastiano 

Fabbricante souhaite voir NIno 

Nino a retrouvé Platamonte 

La qualité de ce film a conduit Artus a l’édité en Blu ray dans une version combo. C’est très bien, sachant que ce film n’avait jamais été diffusé France. Cette édition est très bonne, sauf du coté des bonus qui sont d’une pauvreté affligeante. On se demande bien pourquoi on a fait appel à Curt Ridel, qui, s’il est un dessinateur de bande dessinée assez connu, ne semble pas trop connaitre le cinéma italien et encore moins le poliziottesco. Mais le film est trop excellent pour qu’on s’arrête à ce genre de vétille. 



[1] Ce qui correspondait à un peu plus de mille euros de l’époque, mais compte tenu de l’inflation entre 1979 et aujourd’hui, cela correspondrait à environ 10 000 € en 2024.

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