On va retrouver J. Lee Thompson encore du côté d’un criminel, sans souci de l’excuser, seulement avec la volonté de le comprendre. Cette fois il va s’appuyer sur une nouvelle de Noël Calef, Rodolphe et le revolver, nouvelle dont je n’ai trouvé la trace nulle part. Calef avait eu le prix du Quai des Orfèvres pour Échec au porteur qui avait été porté à l’écran par Gilles Grangier d’excellente manière [1] . Puis il avait donné en 1956 Ascenseur pour l’échafaud qui pour des raisons obscures – notamment à cause de la musique superbe de Miles Davis – allait devenir un film emblématique [2] . C’était donc un auteur qui « marchait » très bien, traduit à l’étranger également. Puis, il a progressivement disparu des radars, écrivant très peu, vivant de ses rentes probablement. Dans la nouvelle on nous dit que la structure de l’histoire seulement la relation entre le marin polonais et l’enfant se passe entre un homme et une petite fille. C’était l’intention initiale du scé...